Ses mains papillonnent, et son visage rayonne. Son auditoire est très attentif. Riche nature.
Au fond de la vallée, le village de Valady, se love dans les masses verdoyantes. Sur le plateau qui nous accueille pour la pause, des herbes que l’on dit «sauvages», dressent leur dentelle. Un poète japonais écrit : «J’ai vu une herbe folle, quand j’ai su son nom, je l’ai trouvée belle.»
Je crains que celles-ci ne soient pas en odeur de sainteté chez les agriculteurs. Serait-ce de l’ivraie ?
Tant pis, leurs cils, graciles soulignent notre regard sur l’horizon !
Chemin faisant, quelques amourettes agitent leurs petits coeurs. Au moindre souffle, son nom se murmure : Brize, doux mot tremblotant.
Les Pois de senteur grimpent, se faufilent pour exister : leurs habits ailés, ne les laissent pas dans l’ombre.
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Nombreuses tout le long du chemin, les chicorées sauvages électrisent les bas-côtés, d’un joli bleu.
Sans risque de me tromper, je dirais que c’est une Ombellifère. N’y goûtons pas, elle peut être aromatique, toxique ou vénéneuse.
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Pause : Arnaud, incollable sur la région, les arbres, les oiseaux etc. est un peu penaud, de ne pas tout savoir sur les fleurs...
Il est pardonné !
Il y a des bébêtes aussi, des petites
et des toutes grosses :
Lézard et Buffles.
La Grande Camomille
Prévention de la migraine.
La Clématite des Haies
Heuchère ou Désespoir du peintre.
Non, ce n’est pas une «prise de bec» entre oiseaux en colère, mais une Céphalanthère rouge. Elle appartient à la grande famille des orchidacées. Elle est, dit-on, protectrice de l’être. Son élixir développe l’amour et l’ouverture à l’autre.
Ce petit bijou est une Ophrys abeille. Sagement, elle garde son petit bavoir, son col claudine, elle tend les bras pour accueillir les visiteurs qui propageront son pollen, assurant la pérennité de l’espèce.
Il y a encore beaucoup de plantes, elles prendront place dans un album
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